Entraînement des forces spéciales de la 3e division

Il y avait déjà deux jours que William Henry était revenu de sa fructueuse chasse contre le brigand. Évidemment, il était un peu anxieux, il appréhendait sa prime et espérait que ses efforts seraient récompensés. Durant son altercation avec les membres de la famille Zelvin, il avait rencontré et tout de suite apprécié le mystérieux et talentueux Dark Kain. En effet, il ne tarissait pas d'éloges à son sujet. Le personnage avait en effet des sens aguerris, un lancé parfait des armes de jet ainsi qu'une excellente maître de son environnement. C'était là des faits indéniables que ne partageait pas De Robespierre. Il ne faut jamais donner trop de mérite à un soldat, l'assurance, l'inébranlable confiance n'est pas toujours un atout. La vérité, c'est qu'il fallait avoir une pensée critique et nuancée. Ce comportement, il semblait inné chez son camarade tactitien. Aujourd'hui, dans la cour d'entraînement de la 3e division d'infanterie de la Capitale, le Demi-Elf avait rassemblé huit de ses meilleurs éléments dans le but de simuler des situations d'espionage et de combat. Enfin, tous les participants furent rassemblés, avec un grand sourire chaleureux, William Henry introduisit Kain.

-Messieux, vous êtes les meilleurs éléments de cette division. Vous êtes des hommes d'honneur, de vertu, de foi, de passion et de justice. En cette merveilleuse journée d'automne, il me fait plaisir de vous introduire mon second depuis à peine une semaine: le tactitien Severus Kain. En effet, cette homme de valeur m'aidera à vous entraîner pour la journée. Nous pratiquerons donc divers techniques et situations. Je laisse donc la parole à la personne que vous apprendrez à craindre autant que moi puisque sa cruauté n'a d'égale que son adresse au couteau.

Il serra la main de Kain avec chaleur. Il avait une immense confiance en cet homme qu'il n'avait pourtant rencontré que depuis peu. Par ailleurs, qui eut crû qu'une amitié puisse se forger aussi rapidement ? Personnellement, le soldat de métier se dit que le destin l'avait voulu. En suivant se même destin, William s'en remettait à Kain espérant que lui-même le ferait un de ses jours. La journée était belle et jeune. Un ciel d'un bleu azure émoustillait les sens elfiques du Maréchal. Il rayonnait de bonheur en cette journée colorée. Son regard ardent se posa sur son bon ami, il avait hâte d'apprécier son charisme et ses idées. Il avait déjà établi un léger programme: entraînement aux techniques à la dague, concours du lancer d'armes de jet, simulation de bataille en cinq contre cinq et finalement: espionage. En effet, la journée promettait d'être très intéressante.

Les hommes suivirent les instructions de Kain. C'étaient des arcs en bois d'if. Des arcs dit de composite qui permettaient à l'utilisateur de tirer à une bonne distance. Pour les tendre, il fallait avoir des bras endurcis. William Henry savait très bien qu'entraîné des arches étaient essentiel, mais demandait un temps d'entraînement condensé. Du fait, après une heure, voir deux heures d'un entraînement intensif, il n'était pas rare de constaté des hommes exhaler la sueur. Les soldats avec les mains ensanglantés et les jointures brisés, il n'était pas rare de devoir leur accorder quelques jours de repos. Le Demi-Elf avait déjà pris conscience du programme de Kain et du fait, il était très intéressé d'obtenir de sa part un programme de conditionnement bien élaboré et dosé. Les soldats étaient en ligne. Ils n'étaient pas tout accoutumé au tir à l'arc. Cependant, deux hommes se démarquèrent du lot en obtenant des résultats intéressants. Pour le reste, les soldats n'étaient que trop pathétiques. Leurs habiletés étant pitoyable, De Robespierre s'en remis à Kain pour leur faire une démonstration. Lorsque la chose fut exécutée, William apprécia quelques amélioration. Cependant, les aptitudes de lancer des hommes restaient bien en dessous d'un soldat moyen entraîné dans la discipline du lancé d'armes de jet. De Robespierre en profita pour introduire son commentaire:

-Mes hommes, comme vous le savez, vous êtes les éléments les plus entraînés et en qui j'ai le plus de confiance de cette division. Le corps d'auxiliaires de Mystros est en effet surentraîné et je ne permettrai pas de voir mes effectifs ramenés au second rang. Il me faut des soldats polivalents pour exécuter des missions difficiles. De ce fait, je crois qu'il est essentiel que notre division se démarque de pas sa polyvalence. Voyez-vous, j'aimerais créer, à l'intérieur de ce bataillon, un corps d'élite pouvant remplir avec aisance des tâches minutieuses. Je souhaite fonder, à l'insu de tous, un groupe d'intervention rapide qui saura s'occuper de l'espionage, de l'assassinat et du sabotage. Avoir dans cette division un tel corps d'armée nous permettrait de mieux servir notre patrie et de gagner plus de prestige. Soldats, voilà pourquoi je vous ai choisi et j'espère que vous me le rendrez bien.

Termina William Henry De Robespierre sur un ton convaincant. Son regard était ardent, il passa d'un homme à l'autre, leur imposant sa charismatique présence. Au final, il posa son regard sur Kain. Il lui sourrit et esquissa également un clin d'oeil. L'idée était de créer un corps d'armée secret et bien distinct. Celui-ci serait directement placé sous les ordres de Dark Kain et des siens. Son absence de fondation et d'existence juridique assurerait un garrant de sécurité pour manoeuvrer à De Robespierre et Kain. William effectua une légère courbette signifiant à Kain qu'il pouvait continuer.

Dark regardait ses soldats s’entrainer, deux des membres étaient intéressant à regarder. On pouvait facilement remarquer qu’avec le temps ses deux la pourrait devenir de très bon archer. Il en parlera à William pour leur donner un entrainement spécial des armes de jets. Après l’entrainement ardu que Dark avait fait subir aux pauvres petites mains des guerriers, de Robespierre lui demanda de faire un exemple. Il choisi dans le lot le meilleur des archers et lui demanda de tirer trois flèches de la distances qu’il s’était habituer à tirer sur une cible neuve qu’il avait gardé pour une démonstration. Par la suite Dark lui enleva l’arc des mains et recula du double de la distance. Il était exactement à la distance maximum que cet arc de bois pouvait tirer sans que la flèche tombe sur le sol, de sa distance la cible semblait loin et petite, donc pratiquement impossible de l’atteindre Il ordonna au soldat d’aller retiré ses flèches de la cible. Dark pour faire plaisir à la galerie ferma les yeux et encocha une flèche. Il avait déjà imprimé une image parfaite de la cible se qui lui permettait de la viser sans ouvrir les yeux, il leva son arc et tira. Il fit de même pour les deux autres et ouvrit les yeux avec lenteur. Les hommes ne comprenaient pas bien se que Dark venait de faire… ces tirs n’était pas si beau un seul était proche du centre et les deux autres avait planté à des endroits divers sur la cible, mais loin du centre… L’assassin se mit à rire devant le visage perplexe des membres de l’armée d’élite de la troisième division… Dark pointa un soldat et commença à parler…

-Toi va enlever les flèches c’est un ordre… Une fois cela fait, Dark continua… Maintenant compte le nombre de trou

L’homme les compta à voie haute…

-UN… DEUX… TROIS…

La majorité ne semblait pas comprendre en quoi le lieutenant voulait en venir jusqu’à ce que l’archer qui avait tiré avant lui finit par dire à voie haute se qu’il venait de comprendre…

-Vous vous en rendez pas compte… Les yeux fermées au double de ma distance il à tiré exactement dans les troues produits par mes flèches… c’est un exploit.

Les soldats l’applaudirent durant quelques instants se qui fit sourire l’assassin qui rapporta l’arc. Par la suite William commença à parler à ses hommes. Se discours faisait office de se qu’ils avaient discuté durant les deux jours qui avait suivit la bataille qui lui avait pratiquement fait perdre la vie.

-Bon après se message clair et précis j’espère que vous comprenez maintenant ma présence en vos rangs… J’aimerai savoir avant de commencer qui est intéresser par faire partit de cette élites… Si vous ne voulez pas vous pouvez partir et nous irons chercher d’autres membres de la troisième division… Donc, que ceux voulant être avec moi s’avance…

Le premier à faire un pas en avant fut l’archer que Dark avait prit en exemple… Cet homme serait surement le tireur d’élite et un des meilleurs espions de ce groupe d’assassinat, d’espionnage et de sabotage… Par la suite les autres le suivirent question de ne pas perdre leur honneur… Dark attendit qu’ils soient tous devant… Une fois cela fait ses yeux devinrent encore plus noir que l’habitude faisant dégager une aura des plus malsaines autour de lui… Quelques soldats eurent un léger mouvement de recul se qui fit rire Dark d’un rire sombre et macabres… Pour entrainer ses hommes à devenir des ombres ils devaient les faires devenir comme ce qu’il avait été au par avant…

-Vous avez peur de se que je dégage… Cette aura malsaine qui vous glace le sang… Vous êtes perturbé parce que ce n’est qu’à mon simple regard… Maintenant que vous avez accepté cette entrainement comprenez que votre âme m’appartient et que se sera surement pire que tout les tourments qui pourraient vous attendre dans le royaume des morts… Vous en pleurerez tellement vos muscles vous feront mal, vous vous entrainerez jusqu’en à saigner… Vous serez sous mon commandement tant que vous ne deviendrait pas des ombres… des ombres, rapidement, agile et mortelle vous n’aurez jamais le droit à l’échec et à la suite de cette entrainement chacun de vous vaudra plus que cent hommes puisque c’est impossible de tuer un ombre… Ha oui j’oubliais le premier qui tente de s’enfuir ou autre je le traquerais et je le ferais énormément souffrir.

Dark posa son regard sur chacun des soldats leur faisant comprendre que se qu’il disait n’était pas une plaisanterie de mauvais goût. Dark marcha sans dire un mot pour les amener jusqu’à la sortie de la troisième division… William suivait de loin déjà conscient de tout se qu’allait faire Dark sachant très bien que se qui allait en dérouler était obligatoire à la formation d’assassin professionnel. Ils devaient tous vivre se qu’il avait vécu dans sa jeunesse et William connaissait déjà cette histoire.

-Bon maintenant vous allez passer le premier test pour rejoindre l’unité des ombres… (ps : vous pourrez rejoindre se groupe d’élite si sa vous tente c’est genre une « secte » d’assassin que je veux créer, mais ses assassins tueront principalement des êtres mauvais ^^) . Vous allez tuer innocents jusqu’à ce que vous ne sentez plus aucune gêne à faire couleur leur sang sur le sol froid de la forêt…

Dark les amena dans un endroit peu connu de la forêt. Il y avait une cinquantaine de brigands attaché à des troncs d’arbres… Bien sûr Dark n’aurait pas sacrifié des vrai innocents pour cette entrainement lui qui s’était donner comme objectif de tuer seulement ceux qui le méritait… Par contre ses soldats de la troisième division ne pourrait pas savoir que c’était des innocents et ils l’unité devra tous les tuer jusqu’à en pourrir leur âme puisque les émotions sont souvent… même trop souvent cause de défaite.

-Bon maintenant je veux que vous les éliminiez un par un de façon de plus en plus sanglante les unes après les autres, je veux que vous finissiez par le plus ressentir aucune émotion et par la même occasion ne devenir que l’ombre de vous-même… Si vous survivez à se test vous aurez droit à mon entrainement spécial qui vous rentra les meilleurs tueurs et espion de Mystros… Ceci est la formation douce de se que j’ai vécu…

Dark prit une pose, il allait leur révéler sa vraie identité puisque de toute façon si un seul des membres parlait il serait mort avant d’avoir eu la chance d’être heureux de son action.

- Je ne suis nul autre que Dark Kain le plus jeune de la fabuleuse famille d’assassin Kain… Sur se j’espère que vous allez vous amusez… Que le massacre commence.

(Désoler j’étais vraiment dedans ^^ et je voulais voir si j’étais capable de faire 1000 mots et la réponse est OUI ^^)

William Henry De Robespierre affichait un regard vide, absent. Dans ses yeux, aucune trace de chaleur, la compassion était littéralement invisible. La guerre, c’est un phénomène froid et meurtrier. Depuis la nuit des temps, l’homme règle ses difficultés en usant de la violence. L’incarnation de toute cette politique massive de coercition a pris la forme d’une vaste entreprise de type militaire visant la domination d’une faction vis-à-vis de l’autre. La guerre, pour être gagnée, demande un esprit tordu, froid et assassin. Il faut préparer l’esprit à accepter que la nature humaine exige que l’homme sacrifie un peu de son humanité pour le bien d’une cause propre. Ainsi, l’on a vu, dans le seul but de triompher, l’usage de moyens aussi sournois que l’assassinat, le sabotage, la fraude et l’espionnage dans le but d’arriver à ses fins. Pour maintenir une armée dans la discipline, il a fallu requérir des exemples. Ces gens qui ont eu le malheur de reculer jadis se sont fait réprimander sur le champ. Les peines se voulaient sévères : amputation, humiliation… mort. Durant les périodes de conflits, il devenait obligatoire de suspendre sa conscience pour revêtir son habit de meurtrier. Un corps armé d’élite ne doit pas être réticent à voler une vie. Non pas que l’idée est de créer des hommes sans jugement, sans valeur morale, sans existence propre. Ce que visait De Robespierre, ce n’était pas la création d’êtres bornés dépourvus de sens critique, mais bien celle d’un groupe obéissant et efficace. Le Maréchal de la troisième division était en effet dépourvu de toute pitié. Voyant l’inaction complète de ses hommes, il décida de prendre les devants.

-Messieurs, soldats de métier, espoirs nouveaux pour ceux qui aspirent à faire de ce monde, un monde meilleur. Je suis devant vous ici pour vous dire ma pensée la plus profonde et la plus sincère. Nonobstant tous les moments que nous avons passé ensemble, je crois que j’ai tout de même le devoir, en tant que votre commandant, votre frère d’arme, votre ami, de vous informer de la situation qui a trait lorsque la loi martiale est imposée. En premier lieu, sachez que tous nos beaux principes libertins pour lesquels nous nous battons sont justement sanctionnés durant tout le conflit. De ce fait, la Capitale est nettoyée de tous les ennemis de l’élite dirigeante et de tous les êtres dits : nuisibles. Le meurtre devient une arme de dissuasion accepté par le pouvoir local. Les assassinats prolifèrent en nombre et la sécurité de nos nobles devient quasi nulle. Dans cette optique, nous devons créer un groupe indépendant qui saura palier à toutes les présentes difficultés. Du fait, la première qualité que vous devez développer est la confiance et le sens que vous devez travailler se dénomme la loyauté. Vous devrez faire preuve d’une loyauté sans borne à l’endroit de vos supérieurs. Ainsi, je crois que vous devrez abandonner, en servant dans cette unité, la vertu, la droiture et l’honnêteté. Vous deviendrez des hommes, agirez comme des hommes et disparaîtrez comme tels. Votre existence seule est éphémère, elle peut s’arrêter à tout instant. Néanmoins, sachez que vous pourrez trouver un sens à vos sacrifices. Moi, je me permets de consommer des spiritueux. Certes, vous conviendrez que c’est un vice handicapant. Cependant, vous ne devez pas vous laissez abuser par ce que pensent les autres. Faites de vos faiblesses des forces et endurcissez vos habiletés. Sacrifiez votre vie pour la patrie, mais n’y perdez pas votre âme. Cette homme que je vous ai auparavant masqué n’a pas perdu son humanité. Il ne vit pas pour la vengeance. Il vit par amour propre pour celle qui a su conquérir son cœur. Cette homme est un exemple pour vous tous. Il sera votre mentor. Je serai votre sage bienveillant. Vous êtes ici car j’ai cru déceler en vous la volonté de poursuivre une quête personnelle avec moi, je vous ai désigné puisque je sais que vous me suivrez jusqu’au bout du monde. Vous ne sacrifiez pas votre conscience ici. Cette épreuve vise à éliminer le doute. Ne doutez pas de vos frères d’arme. Moi, je ne douterai pas de vous.

Sur ces paroles, William Henry De Robespierre dégaina son katana, il décrivit un immense arc de cercle et chargea sur le premier « innocent » qu’il vit. L’homme fut tranché en deux. La mort fut rapide et clémente. Le sang maculait l’épée du Demi-Elf, mais il ne s’en offusqua guerre. Au lieu de cela, il planta sa lame dans le sol, le sang suintait sur celle-ci et se répandait tranquillement sur la terre battue. Dans la forêt, les murmures s’étaient tus, les arbres avaient cessé leur incessante danse; les plantes avaient cessées de respirées; et les animaux, eux, de bouger. La nature acceptait la mort du meurtrier. Son exécution fut salutaire pour sa conscience tâchée. Le Maréchal releva la tête, un air grave était imprégné sur son visage. Il dit d’un ton solennel :

-Messieurs, c’est à votre tour de prouver votre engagement. Certains demanderont que vous versiez votre sang, moi, je demanderai que vous fassiez couler le sang d’inconnu. Reculez si vous voulez, mais sachez que vous ne pourrez vous repentir. Ce groupe a été constitué pour protéger de nobles idéaux, sa survie dépend du secret absolu. Certes, je ne vous tuerai pas s’il advenait que notre corps d’élite soit découvert, mais réfléchissez à l’avenir. J’ai besoin de votre dévouement.

Termina William Henry en plongeant son regard dans les yeux de ses compagnons. Des hommes habiles et encore purs pour la plupart. Les affres de la guerre ne les avaient jamais atteints. Kain et De Robespierre, eux, savaient que lorsque les vents de la violence soufflaient, il valait mieux savoir en qui placer ses espoirs. En ce moment, le Demi-Elf souhaitait les placer dans les huit hommes qui se dressaient devant lui. Soudain, ceux-ci esquissèrent un pas et puis deux et même trois. Les huit guerriers décapitèrent les « innocents » avec une détermination renouvelée. La boucherie se termina bien assez-tôt pour voir les sourires triomphateurs de Dark Kain et William Henry De Robespierre. Le Maréchal bomba le torse avec fierté et leur dit :

-Mes hommes, vous venez d’exécuter sauvagement quarante neuf criminels de hauts rangs sentenciés à une mort sur la place publique. Je suis fier de vous. Vous prouvez votre loyauté et votre confiance en vos supérieurs. Pour la suite, je vous laisse entre les bonnes mains de Kain pour poursuivre cet entraînement. Je suis satisfait de voir que votre jugement émérite vous a poussé à commettre ce geste. En effet, il n'y a pas de gloire à faire une exécution. Cependant, il est tout à votre honneur de l'avoir fait par conviction. Ce groupe sera fondé avec comme objectif de ne pas tuer d'êtres innocents et de ne pas les impliquer. C'est pourquoi vos habiletés devront être très aiguisées et supérieures à la moyenne.

Finit enfin le Maréchal de division avec le visage empli de joie. Dans un groupe en mission, le doute ne devait pas exister. Il ne fallait pas qu’il poigne à l’horizon. De ce fait, il était impératif que les soldats s’en tiennent strictement aux ordres. Les complications devaient être surmontées, mais devant une mission d’une importance capitale, le temps prévalait sur tout. Le commandant incontesté de la division d’infanterie de Mystros se dirigea vers Kain. Il lui tapota gentiment l’épaule, signifiant à celui-ci que la suite était à lui. En dernier lieu, William regarda le bain de sang qui se présentait devant lui. Cela ne l'effrayait pas et ne le satisfaisait pas plus. Ce qui importait, c'était l'acte qui avait conduit à la perte de cinquante vies humaines. Le regard songeur, William espéra ne jamais à voir à commander un assassinat injustifié ou à devoir sacrifier des innocents. De Robespierre laissa donc Kain et la suite du programme en plan se perdant momentanément dans les songes.

(Eh, eh, moi aussi, je peux écrire 1000 mots )

Dark croisa les bras avec lenteur voyant la réticence dans les mouvements des soldats d’élite… Pourquoi s’obstinait-il à ne pas enlever la vie? Ce manque de disciple des soldats le rendit perplexe, comment des hommes incapables d’obéir à ce petit ordre de rien réussiraient des missions telles que l’assassinat d’un noble ou faire des embuscades où tout se basait sur le plan… Le plan qui lui était fait de toute pièce par les têtes pensantes de la division… Dark et William. Ses yeux se vidèrent rapidement de tout intérêt retrouvant leur teint sombre et dépourvue d’émotion, ses yeux reflétaient de nouveau cette ennui et se manque de vie incroyable qui au simple regard pouvait rendre quelqu’un mal alaise. William entama donc un discours qui fut d’ailleurs très intéressant… Puisque se discours faisait à lui seul comprendre de façon différente la façon de pensée de Dark, mais l’assassin préférait les discours indirect au discours direct ou tout était apprit par la parole et non par les actes… Dark laisse échapper un léger soupire d’ennuie. Mais lorsque ses yeux commencèrent à se fermer de lassitude, son confrère dégaina son arme et fonça vers un des bandits et le coupa en deux se qui fit redresser la tête de l’assassin… *Peut être que tout deviendra intéressant maintenant… Je haie l’ennuie puisque cette action finit toujours par me faire pensée à Enelya…* William de Robespierre finit par planter sa lame dans le sol et resta silencieux quelques seconde se qui commença à faire peur à Dark qui fut finalement content de voir que William ne faisait que chercher des paroles pour un autre discours. À la fin du discours de William, Dark en plus s’empêcher de laisser sortir un mot qui sortit malgré lui plus fort qu’il pensait.

-QUOI!

*Oups… cela à sortit un peu fort… Mais bon m’attriste quand même qu’il avoue au membre de son clan que leur tête ne tomberait pas si il quittait le groupe… À quoi à servit mon beau discours emplit de craintes… Lui va falloir que je lui parle avant d’entrainer la prochaine génération de se groupe… C’est moi leur entraineur quand même.*

Dark leva les yeux au ciel légèrement offusqué, il prenait mal que de Robespierre retarde son plan de les faires devenirs des hommes qui n’ont plus aucune crainte de la mort… C’était à lui il me semble de faire comprendre au homme comment agir et c’est lui qui les dirigerait lors de mission. Lorsqu’il entendit le son de la lame tranché un corps d’un de ses mécréants les iris noirs de Dark se reposèrent sur la scène… Enfin ils avaient comprit que se n’était pas si mal de tuer… Une lueur d’amusement apparue dans les yeux de Dark, une des trois seuls émotions qui était perceptible par ses yeux, il y avait aussi la lassitude, l’ennui et la tristesse qui font partit de la même catégorie et sans oublier la rage. Lorsque que chaque bandit rendit l’âme un sourire apparut sur les lèvres froides de Dark.

Dark regardait les membres de la division un par un pendant que le Maréchal fermait en quelques sorte cet partit de l’entrainement. Ses yeux noirs se posèrent finalement sur le jeune Kal… Celui qui avait eu la « chance » d’avoir un duel contre Kain. Je jeune homme aurait surement des talents incroyables et Dark savait déjà où serait sa place, à ses côté comme garde du corps et coéquipier d’assassinat. Pour avoir démontré de tel talent dès le premier jour on ne pouvait négliger que cette homme était l’élite parmi l’élite. Dark commença à parler lorsque son maréchal lui donna le consentement.

-Bon… Aujourd’hui à été une journée rude pour vous tous, vous avez surement tous les mains endolorie se qui est normal avec les cinq heures de tir à l’arc que vous avez fait sans compter cette entrainement étrange qui a dut légèrement frapper sur votre façon de voir les choses… Je vous donne donc congé pour le reste de la soirée, profiter en puisque demain sera encore plus durs.

Dark leur fit signe de quitter cette endroit, une fois que le pas des soldats ne se firent plus entendre aux loin Dark se tourna vers William et commença à parler sur un ton amuser, on pouvait même apercevoir cette amusement dans ses yeux.

-C’est un beau groupe qu’on a la, ils vont devenir de plus en plus fort et de plus en plus intéressant… J’ai déjà demandé au roi d’amener une division ici pour nettoyer se chantier, je lui ai dit qu’un bataille aurait lieux à cette endroit précis… Ne reste plus qu’à ramasser les cordes et retournons parler dans les appartements qui son ma fois plus chaleureux que cette endroit.

(le topic est pas finit… On peut encore continuer l’entrainement pendant des millions de jours donc continuons comme si après sa on irait parler de tout sa dans tes appartements)

William Henry De Robespierre était encore perdu dans ses nombreuses pensés du moment. Elles tournoyaient encore sans relâche dans son esprit. Elles effleuraient sans répit d’aucune sorte la conscience tourmenté du Maréchal d’infanterie. Il était du fait quelques peu perturbé par ses actions hâtives des derniers jours. En l’espace de deux semaines, il avait nommé un homme à ses côtés par instinct, il avait fondé un groupe à l’insu du gouvernement en place et avait également lui-même donné l’exemple. Certains diront qu’il n’y avait là que peu de chose sur quoi bâtir des inquiétudes. Or, le fait est que le Demi-Elf, lui qui avait attendu toute sa vie afin de trouver la personne qui le complèterait dans le monde militaire, avait enfin accompli sa mission. C’était une fierté pour lui que d’avoir trouvé une personne de métier aux sens aguerris et à la volonté de fer. Cette personne, c’était Dark Kain. Un assassin d’une famille célèbre avec un Maréchal de division réputé, visualisez-vous le portrait ? Improbable, non ? Pourtant, c’était bien ce qui se produisait et De Robespierre en prenait l’entière responsabilité. L’habileté particulière que tenait William Henry, ce sixième sens, ne le trompait jamais sur qui il pouvait avoir confiance. Le soldat de métier avait une confiance sans borne en les talents de Kain. Il se demanda d’ailleurs si tout ceci était réciproque. Il insista en plus sur la possibilité qu’il ne soit qu’un jouet entre les mains d’une personne aux sens aguerris. Il balaya ses sombres pensés du revers de la main. Devant lui, il y avait cette personne aux cheveux blancs qu’il avait appris à connaître et à apprécier. William Henry De Robespierre se décida à prendre les devants et à ramasser les cordes comme l’avait suggéré son bras droit. La scène était macabre. Un sombre frisson parcouru l’échine du Demi-Elf, il avait froid dans le dos. Au cours des prochaines semaines, l’entraînement devra s’accentuer et la volonté ne devra jamais décroître. Kain et De Robespierre souhaitait un groupe d’élite, ils en auraient un. Pour gagner une guerre d’idéaux, bafouez tout ce pour quoi vous vous battez hormis ce qui vous tient le plus à cœur. Dans ce cas-ci, William décida que c’était la vie des gens honnêtes. Il se retourna vers Kain pour répondre à son commentaire :-Je suis d’avis partager. Nous formerons une magnifique organisation où régneront la discipline et le respect. C’est une chose rare de nos jours de pouvoir s’appuyer sur neuf personnes. Il faudra tisser des liens solides entre chacun des membres, abaisser toutes les barrières intimes. Il n’y aura plus jamais de secret pour personne. Les peurs devront être partagées et vaincues. Ensemble, nous devrons être les dix lames les plus dangereuses du Royaume de Mystros. Je pensais d’ailleurs au nom de notre organisation. Je me suis dit :
Et si nous nous nommions Les Dix Châtiments de l’ombre. Enfin, je te laisse réfléchir sur cette idée. Pour l’heure, je crois également que nous ferions mieux de poursuivre le tout dans nos appartements privés.

William siffla sa monture et grimpa dessus. Il tendit aussi la main à son assassin favori qui se positionna derrière lui. De Robespierre sonna la charge et son cheval fonça, au galop, en direction de Mystros. William affichait son habituel sourire confiant et entra dans la cité en saluant les membres de sa division. Après un long trajet dans les rues sinueuses de la Capitale, les deux amis arrivèrent finalement dans les quartiers de la 3e Division. Ils entrèrent dans les appartements de De Robespierre, situées en retrait dans une coquette petite maison de pierre. Ils s’installèrent dans le salon fraîchement refait des suites d’une désastreuse quoi que fructueuse poursuite criminelle. William Henry s’écrasa mollement sur un beau fauteuil rembourré fait de cuir. Il se laissa errer quelques temps alors que Dark se mettait à son aise. Lorsque la chose fut faite, le Maréchal se versa un peu de saké et sortit quelques cubes de sucre, du citron frais et un peu d’eau minérale. Il mélangea le tout et le proposa à son acolyte de stratégie. Par la suite, William ouvrit son garde-manger et se saisit de quelques biscuits aux noix et les déposa sur la table basse tout en faisant infusé le thé. Le Maréchal de division s’apprêtait à discuter avec Kain de l’ordre qu’il tentait de créer avec tant d’efforts. De Robespierre s’exclama :

-Mais j’y pense, ne serait-il pas justifier si nous créions une charte pour authentifier notre organisation ? Quelque chose s’apparentant à un code de loi, mais uniquement à l’intention des membres ?

Termina William Henry De Robespierre avec un regard perçant. Il attendait avec impatience la réponse de Kain à son offre. Il se demandait par-dessus tout si le nom qu’il avait choisi plairait à son ami ou si celui-ci avait mieux.

(Il serait bien si l'on créait un code de conduite pour notre organisation en plus d'une section verrouillée dans la caserne qui lui serait dédiée.)

William Henry était maintenant enflammé. Les idées se chamboulaient en lui. C’était une marée incessante de lumière, son esprit était illuminé, sa conscience rayonnait. Il sentait avoir franchi la limite de la passion, il savait qu’il allait dévouer sa vie à la cause commune qu’il partageait avec Dark Kain. Le Demi-Elf se leva d’un bond de son fauteuil pourtant si confortable. Certes, il pouvait constater la fatigue qui engourdissait ses mouvements. Il marcha avec empressement, ses muscles étaient morts, mais sa volonté le soutenait. Il fouilla dans ses tiroirs avec frénésie. Il devait trouver un parchemin. Il lui fallait de quoi écrire. Quelque chose de noble, il mettait ses espaces de rangement dans un bordel qui ne l’inquiétait pas, mais en aurait fait frémir plus d’un. Enfin, comble de bonheur, il trouva le coffret tant estimé. Il gisait sur une étagère poussiéreuse. Une boîte faite d’un bon bois d’érable laqué d’un verni foncé. Il souffla avec appréhension sur ce qui contenait tous ses espoirs. C’est en ouvrant le coffre qu’il se permit un soupire de soulagement. À l’intérieur gisait bel et bien un nécessaire complet d’écriture et deux rouleaux de parchemin en lin blanc. Il se choisit une encre pourpre foncée. Il allait exprimer toute la bestialité et la beauté du moment sur cette espace blanc immaculé. Il allait le souiller de ses convictions et de celles de Kain. Il était prêt. Il dessina en utilisant tous ses talents en calligraphie le titre du parchemin : Acte de fondation des Dix Roses noires du châtiment. Il n’était plus, il n’y avait plus que lui, sa pensée et celle de son complice. Intimement entremêlées, mais réellement éloigné. Il commença à rédiger sa pensée tout en lisant à haute voix :

-En cette journée du 28 brumaire de l’an 5657 après renouveau, moi, William Henry De Robespierre et moi, Dark Kain, fondons l’association des Dix Roses noires du châtiment.
Nous, en notre âme et conscience, prenons pour but de cette organisation : la préservation inconditionnelle de la paix en usant de tous les moyens qui soient. Ainsi, nous jurons sur notre sang, que nous utiliserons cette élite que nous formerons à la sueur de notre front aux seuls buts du mieux être des personnes qui nous sont chères. Les Dix Roses noires du châtiment serviront en offrant leur vie à la cause et en préservant les innocents du chaos. Nous, ayant expérimenté maintes souffrances dans notre vie, savons à quel point il est important d’enrayer le crime de ce monde et de protéger les honnêtes gens. Pour parvenir à nos fins, nous acceptons solennellement de palier à tous les obstacles dressés contre nous avec les mêmes fourberies qu’useront nos adversaires éhontés. Nous érigeons aujourd’hui une organisation secrète dont nous ne partagerons jamais l’existence, mais qui prônera l’abaissement de toutes les frontières et de toute intimité entre ses membres. Nous prônerons la confiance, la discipline, le respect, l’effort et le courage comme références absolues. Ainsi, je promets de me dévouer corps et âme à ma cause et officialise le traité de par ma signature.

William Henry De Robespierre signa le document avec empressement. Ses yeux vibraient de passion et d’émotion. C’était un moment historique que ne reverrait peut-être plus jamais le Maréchal de division. En cette journée, il se sentait fier, il se sentait léger, il se savait sur la bonne voie pour émanciper ce royaume des pires escrocs et criminels qui soient. Durant quelques heures, De Robespierre se sut invincible, irréductible, il fut d’une force incroyable et il s’imprégna de cette sensation. Une rage, une folie, voilà ce qui le portait en ce moment incroyable. Il reprit enfin place sur son fauteuil, laissant à Dark le soin de le signer de ses mains. Il décida alors de répondre à la question pertinente que ce dernier lui avait posé. Il joignit ses mains ensembles, l’air songeur et décida de son argumentation :

-Je crois que nous pouvons formés plus de candidat. En revanche, jamais le groupe ne devra excéder le nombre de dix en nous y incluant. Il est primordial de préserver un climat de bonne entente et de confiance entre nos membres. Je suis également d’avis que notre nombre d’effectif en connaissance de l’information ne devra pas dépasser vingt personnes. Dans le cas où des personnes non désirées prendraient note de cette élite, je crois que nous devrons les éliminer. Enfin, pour être un peu plus léger, je puis t’assurer que c’est avec beaucoup de fierté que je remets le jeune Kale entre tes mains habiles.

Termina William Henry De Robespierre sur un ton entendu. Il avait le visage empli de vivacité, il était vivant, il vivait de tout son être et cela l’exaltait. Il en profita pour remettre un peu d’ordre dans ses affaires alors que Dark Kain méditait avec sérénité sur sa réponse. Kain, il ne paniquait presque jamais, il avait une grande maîtrise de soi et c’est une qualité que De Robespierre reconnaissait et admirait chez-lui. Il rangea enfin les dernières pagailles pour se rasseoir et se verser un autre verre de saké. Il le savoura longuement. L’alcool est toujours meilleur lorsque prise en bonne compagnie.

Dark regardait William sortirent une feuille et commencer à écrire l’acte de fondation de la guilde à voix haute. Dark hésitait encore, même durant l’écriture de l’acte, lui qui avait appris à toujours ne faire confiance qu’en lui-même, devait à partir d’aujourd’hui unir ses forces à celui de la guilde des dix rose noires du châtiment… Il devait être à partir d’aujourd’hui, leur mentor, leur professeur et avant tout leur ami et confrère. Il avait déjà commencé à pratiquer le travaille d’équipe avec de Robespierre, mais cela n’était rien comparée au travail d’équipe qu’il devra entamer lorsqu’il fera équipe avec la guilde d’espion. À partir de cette instant, les membres devrait devenir des ombres et perdre tout identité, devenir un clone même de ses forces qu’ils veulent tant détruire… Il fallait maintenant combattre les ténèbres avec leurs propres armes telles le chaos, l’assassinat, la fourberie, l’espionnage et le vol… Chaque membre aura sa spécialité qui lui est propre et chaque membre devra faire à la lettre tout se qui lui était demander puisqu’à partir de se jour… Une erreur leur coutera la vie… Dark prit le papier d’un air songeur, contrairement à son ami ses yeux ne reflétait pas la joie et l’excitation, mais plutôt un sentiment de crainte… Dark avait peur puisque si un membre échouait ils échouaient tous et l’assassin solitaire n’avait jamais aimée se concept… C’est comme si en signant se papier il donnait sa vie à la guilde. Il leva la tête vers le plafond de l’appartement, ses yeux étaient vide, il était plonger dans un état profond de transe.

*Ma vie… À quoi sert-elle au juste… Je pourrais tout simplement quitter cet appartement et ne jamais revenir et continuer de chercher Enelya… Mais William me fait confiance lui, surement le seul depuis Enelya. De plus les membres savent mon nom se qui est dangereux si il me dénonce aux autorités j’ai quand même tué beaucoup de gens importants… Et puis… Il ne faut pas oublier que cette guilde pourra m’aider à la retrouver et une fois cela fait je disparaitrai à tout jamais. Je pourrai laisser mon adresse à William quand même au cas ou par un heureux hasard il aurait encore besoin de moi… Bon j’y vais, je signe. *

Dark prit la plume et signa son nom à l’encre, son écriture était magnifique. Disons qu’à force de se basé sur la force et la finesse de ses doigts lors de combat toutes les actions produites par ses mains étaient toujours doté d’une extrême grâce et finesse. Il laissa enfin échapper un soupir puisque le moment était finit il pouvait enfin décompresser. Il écouta les dires de William, il ne refuserait pas son plan de membres puisque de toute façon cette idée venait de lui et lui n’était qu’un professeur dans cet histoire, il devra dans le futur montrer au membres comment tuer de sang froid et comment ne faire qu’un avec la nature pour être totalement dissimuler. Après de longue minute de silence l’assassin baissa sa tête pour regarder le maréchal…

-Bon je ne vois pas pourquoi tes limites seraient refusées… Par contre je veux que Kal ne sois plus du décompte… Tu te trouveras un nouveau dixième membre (sa laissera un joueur venir si il veut). Cet homme sera désormais toujours avec moi et je le ferait devenir cent fois plus fort que tout les autres membres de la guilde et durant se temps Kal m’aidera à retrouver celle que j’aime puisque ceci à toujours été ma principal mission et ma seul raison de vivre et je sais que tout seul je ne pourrai surement jamais réussir. Puis pour conclure, tout membre comme tu dit qui divulguerait de l’information sera punit de la peine maximal la mort et la mort de tout ceux avec qui il a parlé dans la journée de sa fuite puisque pour ma part sa ne serais pas grave j’ai déjà des listes de crimes que j’ai commis, mais toi si cette guilde serait découverte tu perdrais tout… Ta gloire, ton poste et ton honneur donc assure toi que les membres que tu prends voie en toi une confiance aveugle.

Dark garda ses yeux sombres posé sur son ami, son esprit était désormais ailleurs plongé dans son passé troublant. Il devait la retrouver et cela à tout pris…

William Henry De Robespierre savait et il constata avec peine à quel point cela peinait son bon ami Kain de dévouer ainsi sa vie à une cause autre. En effet, le geste du Maréchal de division était un peu égoïste, mais surtout altruiste. Dark Kain, c’était un talent incomparable, un homme remarquable, mais également un cœur brisé et chaviré. Cette personne avait cruellement besoin d’un ami, un frère d’arme pour le déloger de sa solitude. Déjà, le Demi-Elf s’efforçait d’abaisser une à une les barrières entre lui et son second. La confiance, le Maréchal avait déjà décidé que les Dix Roses noires du châtiment seraient basées sur cette valeur particulière. Certes, Kain pouvait faire ce qui lui plaisait. Il pouvait tout aussi bien quitter le projet sans anicroche ou s’y dévouer corps et âme. C’est lorsque la détermination illumina un bref instant, durant le temps d’un éclair, le visage de l’assassin que William Henry se permit de sourire. Qui a dit que les assassins étaient des lâches ? Certainement pas De Robespierre. Avec beaucoup d’application, une fine signature orna le bas du document fondateur que William avait rédigé. Ultérieurement, il songea également au fait qu’il se devait d’écrire un code de loi. Cependant, avant toute chose, avant même de répondre à son frère d’arme, William préféra encourager Kain. Évidemment, les gestes parlent plus que les mots, mais les mots ont plus d’impact que les coups. Le Demi-Elf se leva de son fauteuil, fit quelques pas en direction de l’homme aux cheveux blancs et déposa sa main sur son épaule.

-Écoute, Dark, mon ami. Au départ, tu n’as peut-être jamais pensé que tu aurais pu entrer dans l’armée en tant que second officier de division alors même que tu es un talentueux assassin. Lorsque tu m’as vu me battre dans cette forêt, tu n’as probablement jamais pensé que je te ferais tout de suite confiance. Alors même que nous nous sommes battus contre la famille Zelvin, tu n’as probablement jamais osé croire que mes sentiments pour toi grandiraient jusqu’à te considérer comme un ami. Oui, j’ai énormément d’estime pour toi et je tiens énormément à ta santé mentale. Tu as vécu un enfer et tu n’as presque pas connu la lumière. Pourtant, ta soif de vengeance est noble et tes idéaux sont chevaleresque. Je dirais même plus, tu es le prince des assassins, le plus noble qui ait jamais mis les pieds sur ce monde. Ton aura d’apparence noire et repoussante et néanmoins empreinte d’une touche de bonté réprimée. La vérité mon bon ami, c’est que tu n’aimes pas tuer, tu es las de tuer. Tu enlèves la vie en espérant pouvoir sauver la tienne. Tu rêves de retrouver l’être aimée. Seulement, tu ignores où elle est allée. Ce que je crois, c’est que tu es un peu de moi et qu’en moi, il y a un peu de moi. Nous avons été choisis pour accomplir de grandes choses. (Normal, nous sommes rang A.) De ce fait, même si tuer nous répugnes, car je sais pertinemment que ta nature propre est aimable et affectueuse, nous ne pouvons y échapper. Non pas parce que c’est notre destin (*****CENSURE*****), mais bien parce que nous sommes uniques. C’est à cause de notre authentique volonté que nous sommes réduits à exécuter de tels actes. Nous souhaitons le bien commun, nous voulons protéger des êtres chers ou venger leurs morts. Dark, moi, je t’ai ouvert mon passé, je ne t’ai jamais rien caché. Sauras-tu faire de même avec moi ? Sauras-tu entretenir cette amitié ? Et surtout, sauras-tu compter sur moi, car, moi, je compterai sur toi.

Termina le Maréchal de la 3e division d’infanterie en reprenant place dans son fauteuil. Il resta bizarrement installé sur celui-ci quelques secondes avant de se lever d’un bond et de se diriger vers la cuisine. Il sortit une théière, fit bouillir de l’eau et prépara quelques feuilles de thé. En attendant que sa concoction soit prête, le Demi-Elf s’en remis à la (*****CENSURE*****) question de son interlocuteur. Une (*****CENSURE*****) question qu’il trouva par ailleurs très pertinente. Il fixa le néant pendant quelques instants, s’interrogeant sur la meilleure façon de répondre à la phrase lui ayant été adressée. Après quelques secondes d’instance réflexion, William Henry s’exclama avec conviction :

-Suis-je prêt à sacrifier toute ma notoriété pour cette cause ? Ai-je le courage d’encourir le risque d’être condamné à la peine de mort pour le support de cette entreprise ? Est-ce qu’au fond tout ceci en vaut réellement la peine ? Permet-moi de te répondre par une autre question (*****CENSURE*****). Donnerais-tu ta vie pour sauver celle que tu aimes ? Même si la chance de la retrouver était minime, ne tenterais-tu pas tout ? Ne te donne pas la peine de répondre, je sais déjà que la réponse est oui. Pour ces mêmes raisons, je suis apte à faire tous les sacrifices. Pour faire avancer l’humanité, il faut convenir qu’il est possible d’y laisser la vie. Je me dévoue à l’érection d’un monde meilleur. Je me dédie à une lutte acharnée contre les forces du chaos au risque d’en faire moi-même usage. J’accepte d’hors et déjà de pervertir mon âme pour le bien de cette cause. Non pas que je me destine (*****CENSURE*****) à devenir un être maléfique. Mais seulement parce qu’un vrai défenseur de la vertu peut franchir les frontières du bien et entrer dans les sombres territoires du mal pour en ressortir sans entache. Ce qui arrivera mon ami, c’est que l’histoire nous absoudra de toutes nos fautes si nous atteignons notre objectif. Non, je ne me condamne pas à une vie de torture et de privation, je dis simplement que je me crois capable de faire le nécessaire. S’il le faut, dans un dernier sursaut, la mort m’emportera, mais je jure que l’on se souviendra de moi comme quelqu’un de foncièrement bon.

Il prit une pose, il avait éludé la (*****CENSURE*****) question avec beaucoup de ferveur. Il avait la volonté, il espérait tellement qu’elle éclairerait les membres du groupe. Après tout, tous n’étaient pas touchés par un discours patriotique comme il avait l’habitude de faire. Il souhaita seulement que Kain comprendrait que ses motivations étaient ancrées dans du roc. Il reprit donc :

-En ce qui a trait aux hommes et la confiance qu’il doive m’accorder, je crois que mes qualités de leadership sauront palier au manque de ferveur en la cause de ceux-ci. Néanmoins, ce sont des hommes que je connais par cœur, j’ai beaucoup d’admiration pour eux. Je sais qu’ils ne me décevront pas. Enfin, quant à cette fameuse limite, procède donc comme il te plaira. Si tu veux faire de cette élite la crème parmi la crème, vas-y. J’accepterai ce choix, mais je ne lèverai pas la limite de membres pour ce groupe. Nous ne serons que dix et nous serons les meilleurs. C’est tout ce qui importe. Il faut que nous tissions des liens entre nous. (Pour ceux qui veulent rejoindre la guilde, MP à moi)

Termina William Henry De Robespierre avec son habituel sérieux. Soudain, il afficha son habituelle mine préoccupée alors que l’eau bouillait avec beaucoup d’effervescence. Il finit de faire infuser le thé et versa le breuvage dans deux petites tasses de style oriental. Il en donna une à Kain, prit de nouveau sa place dans son fauteuil puis commença à siroter le délicieux breuvage avec contentement.

(Encore plus de 1000 mots ) P.S. Je crois que tu devrais aussi conclure le topic !!! Cela nous permettrait d'aider les autres joueurs à se démarquer en partageant un topic avec eux.

Le vide avait de nouveau empreint les lieux de son voile occulte. Auparavant, deux hommes animés par leurs convictions débattaient, argumentaient et vivaient. Oui, ils vivaient. Ils expérimentaient chaque parcelle de vie qui pouvait les secouer. Ces deux machines à tuer, puisque c'est ce qu'ils étaient, se comprenaient. Au même titre qu'un assassin est entraîné à tuer une cible bien précise, le soldat, lui, apprend à détruire les masses et, souvent, sans aucun discernement. Le soldaty de nos jours est formé à travers une école de pensée qui prône la discipline, l'obéissance et le sacrifice de son humanité. On lui demande de n'être rien de plus qu'un sanguinaire, une bête, un arracheur de vie. On lui demande d'abandonner ses sentiments au profit de son pays. Le guerrier ne doit pas réfléchir, sur le champ de bataille, il est guidé par ses seuls instincts. Tuer, tuer; et, encore, tuer... Quelle différence avec un assassin que l'expérience d'un soldat ? William Henry De Robespierre pensait à tous les hommes qu'il avait lui-même égorgés, dépecés, massacrés. La vérité, l'horripilante vérité, c'est qu'au fond, la patrie ne vaut pas la peine que l'on crée de la pourriture pour la défendre. Bientôt, les hommes traumatisés par les combats, lorsqu'ils reviennent chez-eux, commettent le meurtre de leur propre femme. La folie s'empare d'eux, s'en est fini de ses éléments auxquels la nation est tant redevable: on les pend tels des chiens, sans aucun procès. Aux yeux de la loi, un meurtre est un meurte, une vie est une vie, mais même la loi est sujette à l'interpretation des autorités. Le monde est régie par une bande de gens ridicules et ambitieux. Tôt ou tard, on observerait leur perte.. Là, la démocratie, portée par le peuple, sévira et punira les truands qui dirigeaient le monde à la manière d'un jeu d'échec. Ce jour-là, De Robespierre lui-même s'occupera de l'échaffaud où ils seront pendus.



Le Maréchal de la 3e division adressa une poigné de main à son ami l'assassin et le regarda disparaître dans les ténèbres. L'ombre s'abattait sur la capitale. Mystros et ses âmes subissaient le couroux de la nuit, les ténèbres recouvraient le monde. Dans un murmure, le soldat dit:

-Nous ne sommes pas si différents...

Les paroles se perdirent dans le néant. Néanmoins, De Robespierre vit un imperceptible hochement de tête de la part de Kain. Le destin ? Le Demi-Elf ne le saura probablement jamais. La silhouette n'était plus qu'un point dans la noirceur de la nuit. Le thé était encore fumant. William le porta à ses lèvres et se laissa porter par ses propres réflexions et tourments. Probablement qu'il ne pourra voir l'abolissement de l'aristocratie au profit du pouvoir populaire. Peut-être ses idéaux n'étaient-ils pas réalisables ? La question continua de troter dans la tête du soldat, la réponse ne venait pas. Il avala une dernière gorgé du breuvage réconfortant et choisit aussi de se diriger vers sa chambre. Il rangea miticuleusement sa vaisselle et cacha les documents en un lieu sur. Enfin, il revint devant la fenêtre de son petit salon. Au devant de ses quartiers, un cerisier s'épanouïssait. La seule vue de ce phénomène naturel lui procura une grande assurance. Ainsi, d'un pas rassurant, il monta les escaliers vers le deuxième étage et se dirigea vers sa chambre. Demain, il avait une rencontre avec un dénommé Altar Vandrien, on l'avait convoqué. Le meilleur moyen de détruire un gouvernement est d'en faire partie. Il fallait donc entré dans les bonnes grâces de l'élite. C'est avec cette idée que le Maréchal de division s'endormi et fit une nuit sans rêve.