Un esprit dans la nature, Ouuuhh!!!

C'était une autre de ces belles journées de la saison estivale de Mystros. Les gens s'amusaient, couraient, il y avait beaucoup de mouvement dans la forêt de la Capitale.

-Trop.

Maugréa-t-il. Il s'éloigna donc, traversa son repère, une petit clairière entouré d'un mélange de conifères et de feuilles, le tout sur un sol meuble de podzol brun. Le gazon était vert, il était vivant, Bodhi aimait cela, il esquissa une sourire malgrés son apparence translucide et son aire sans émotions. Il marcha, marcha, marcha. Il se promenait, visitait la nature, une nature qu'il connaissait jusqu'à la plus petite plante.

Il était rendu à sa destination finale, au pieds des montagnes de Mystros, on les surnommait les Koningin Magi par leur imposantes tailles dans la géographie mystrosiacque. Là il avait établi son petit paradis estival, son chalet où il se retirait de temps en temps, parmis tout ce bruit près de la Capitale, c'était l'endroit parfait pour trouver l'ultime silence. Dans une petite aire dégagé, il s'installa sur une roche et il se mit à chanter un poème à la nature.

-Ô grande forêt de la nature,
Toi qui est si gentille avec nous,
Que l'on retrouve partout,
Qui est si belle et pure.

Guide moi au travers,
De tous ces problèmes,
Rends le monde encore plus vert,
Au gré du vent, tu sèmes,
La Vie,
L'espoir.

Ô grande déesse,
Du vent tu nous caresses,
Avec droiture et justesse,
Sans jamais tu nous laisses.

[...]

-Salut l'ami dit-il en interrompant le poème de Bodhi, le silence et la paisibilité du fantastique endroit.Tu est Bodhi, n'est ce pas?

Le divin serviteur était assit paresseusement sur une grosse branche d'un vieux chêne, derrière du rocher dont s'est assis un être d'une tel laideur qui n'impressionnait que les badauds, les crétins et les ignorants.Il mâchouillait tranquillement une longue herbe. Tout donne l'air qu'il n'avait rien à faire, même si il portait constamment les mêmes vêtements depuis 2 siècles.

Il était ici que par hasard, mais il cherchait un esprit de la nature pour une raison simple. mais pour quel raison?

''J'aimerais que tu rendre une petite faveur. Je voudrais que tu me guides dans les montagnes, car je cherche un vieux souvenir abandonné dans les montagnes depuis près de 500 ans. Un village si tu veux. Puisque tu connais sûrement assez bien l'endroit et beaucoup de chose ont changé en ces centaines d'années.''

[Mot de l'auteur: Deux choses, de dire que mon personnage est laid, c'est pas très gentil et je suis en forme éthérale donc je suis nu, mais sans visage sans rien, juste une forme humanoïde]

QUI OSE DÉRANGER BODHI, GRAND ESPRIT DE LA NATURE??

D'une voix de stentor, retentissante à des lieues à la ronde. Cela rompit le silence pour de bon, on entendit les corbeaux s'enfuir, le renard ce caché et l'ours rugir. Un petit lapin, si gentil et si mignon vint au pied de l'esprit, c'était Childérik, un compagnon de Bodhi. Sans jamais se retourner, même bouger, il répondit au Corbeau:

-Maintes fois des gens sont passé là où tu veux aller
Mais aucun n'est revenu, tous on trépassé
Aardappel, ville d'argent, cité de gloire
Aardappel, enfer du désespoire

Le lapin, Childérik, abaissa ses oreilles lorsque retentirent deux fois le nom d'Aardappel, cité mythique logé au creux des Koningin Magi. Bodhi connaissait l'emplacement exact de la ville, mais ne voulut le dévoiller à son interlocuteur. Un homme de politesse et de manière aurait su se prosterner devant lui, Bodhi, esprit de la nature!

-mmMmrmhmrMMmrmmhrmhmrtmmtmrmhmrmhmmrmhhhMHhmhmr

C'est ce que Bodhi a chuchoté au vieux chêne où était sis Blackfeather. CRAC!La branche cassa, laissant le moine choir sur la terre dur qu'était le podzol brun.

-À Aardappel tu veux aller
À Aardappel tu iras
Mais écoute moi parler
Car sinon jamais
Tu ne revienderas

Je te guiderais à la cité
Mais mon travail s'arrêtera là
Car tous y ont trépassé
Et ce sera aussi ton cas

(Je m'excuse)

Surpris par la cassure soudaine de la branche, Fenrir tomba sans grâce sur le crâne. Cela pris deux bonnes minutes que le monde qui l'entourait arrête de tourner dans tout les sens. Humilié par le coup de couteau dans le dos fait l'esprit et ayant un mal de crâne terrible, il répliqua à l'esprit des bois avec violence et d'une voix grave. Dans la violence de ses mots, un vent puissant et brutal soufflait à travers la forêt:

-JE SUIS FENRIR BLACKFEATHER,LA MAIN DE FER DES DIEUX DU GRAND PANTHÉON DU CIEL ET TU ME DÉSIGNE COMME UN SIMPLE MORTEL QUI NE DÉSIRE QUE LA RICHESSE D'UN ENDROIT PERDU? TU TE TROMPRE, PROTECTEUR DES FORÊTS.

Quand la tempête d'émotions passa, l'endroit était redevenue calme, mise à part quelques arbres ont été casser de quelques branches et certains mottes de terre ont été arrachés. Le Corbeau reprit doucement la parole :

-Comme ça, le village de mes péchés est devenue une ville interdite et légendaire. La dernière que j'étais venue, c'était un petit hameau ordinaire, possédant un imposant temple.

Les feuilles retombèrent sur le sol, les corneilles se perchèrent sur les arbres, le renard sortit de son terrier, l'ours se tut, Childéril la lapin leva ses oreilles et se retourna vers Bodhi, toute la nature était là, attendans patiament que l'esprit de la nature commence son histoire sur Aardappel, cité du désespoire.

N'as-tu point compris,
Le message que je t'aie transmis
La plus grande richesse
C'est le savoir

C'est le savoir
Qui a poussé l'homme au désespoir
C'est le savoir
Qui a rendu le monde si noir
C'est le savoir
Peux-tu y croire?
Avec le savoir
L'homme sait trop

Quand l'homme sait plus
L'homme en veut plus
Le savoir pousse l'être humain
À faire l'inhumain

Corbeau, tu ne veux pas savoir
Ce que plus tard tu vas voir

[...]

-Avec les siècles que j'ai vécu depuis le contrat avec les dieux, plus rien m'étonne, Bodhi. Explique moi, esprit des bois, de ce qu'il a de nouveau dans cette citée enneigée remplie de vieux os dont j'ai exterminé les propriétaires il y a 500 ans?

Il était sûr que la réplique de Bodhi sera encore des poèmes qui grincent les dents de la compréhension.Voulant expliquer ses véritables raisons, les cauchemars de l'horrible massacre que Blackfeather a causé dans sa transe meurtrière sont revenuent brutalement. L'intensité de la torture metale l'a mis à genou,presque à quatre pattes, en perdant le souffle. Le pauvre transpirait d'effroi énormément et le mal de tête revenait à la charge, encore plus intensément. Après quelques secondes qu'il lui paru comme une éternité, le Corbeau se releva péniblement de l'épreuve. Dans une voix calme et tremblotante, il souffla:

- Je part dans ce périple que pour honorés les morts du massacre de Aardappel, causé par moi.

L'esprit remarqua la faiblesse dans les derniers propos du Corbeau, lui qui a rasé Aardappel, il a tué ses habitants qui en savaient trop, mais maintenant, c'est lui qui en sait trop... Les souvenirs reviennent autant à Bodhi qu'à la nature elle-même, tout ce vacarme, ce grabuge, ces querelles, cette soirée là, c'était comme si l'apocalypse avait jetté son dévolu sur Aardappel. Pourtant, c'était un petit hameau au creux des Koningin Magi, dans une petite vallée bien isolée de Mystros, mais maintenant, ce n'est que des champs de poussière et de cendres! L'homme lui demanda ce qui s'était passé de nouveau là-bas depuis la Nuit des Courts Couteaux, il n'hésita pas à lui répondre:

Tu le sais aussi bien que moi, Corbeau

Tu veux aller là-bas
Et bien, tu iras!

Satisfait de la réponse du druide, L'immortel remercia en disant ceci:
- Parfait. On se reverra lorsque la moisson des mortels se terminera, au premier jour de l'hiver. Le ...

Il s'interrompra lorsqu'il a entendu un bruit suspect venant d'un buisson un peu plus loin de leur position. Puis un autre et plusieurs s'ensuivent un peu plus s'approchant peu à peu. Après quelques minutes , les bruits suspects se tait. Contre tout les prédiction du serviteur divin, lui et le druide n'étaient pas seuls. Après une rapide réflexion et déduction, Fenrir dit tout bas, sans bouger d'un poil :

-Ils sont quinze. Ils savent pas qu'ils sont été détectés à cause qu'ils sont armés jusqu'au dents. J'ai l'impression qu'ils sont des experts, car je n'ai eu l'impression de leur présence qu'en ce moment même.

Le Corbeau lui fit part qu'il avait détecté des ennemis de l'autre côté d'un buisson, il a essayer de ne pas se faire entendre, mais ces intrus possédaient des oreilles très fines.
SWOOCH! SWOOCH! C'était le buisson qui faisait du bruit. SWOOCH! Bodhi tenta en vain de communiquer avec ce pauvre buisson, mais il perdu sa concentration en cours de route. SWOOCH! Il devait voir par lui-même, donc tout doucement, en catimini, il s'approcha de l'arbustre. SWOOCH! Il bougeait toujours aussi étrangemment qu'avant. SWOOCH! Il se dirigeait toujours là-bas avec tout son "sang" froid, il avait beaucoup d'assurance dans ses déplacements. SWOOCH! Cela commençait vraiment à l'intriguer, mais aussi à lui taper sur les nerfs. SWOOCH! Il commençait à se faire sérieusement du soucis à propos des intrus, peut-être ils étaient là pour détruire la forêt, il faudrait surtout pas! SWOOCH! Pis encore, pourquoi ne serait-ce pas des magiciens? SWOOCH! Il semblait être bien loin se buisson, mais l'esprit arriva au niveau de l'immense arbustre plus grand que lui et regarda ce qui se cachait derrière...

Bodhi n'a pas pus voir ce qui se cachait dans les buissons, car quelqu'un ou quelque chose a passée si rapidement en dessous des jambes de l'esprit des bois qu'il n'a pu savoir de quoi c'était. L'étrange créature chargea en un éclair vers l'Immortel. Mais le vieil homme qui possédait encore des vieux réflexes. Le moine fit un mouvement rapide et précis avec son bras possèdant la Griffe Noire pour attraper fermement ce qui semblait être le cou de l'agresseur. La créature se débattait et hurlait comme un diable dans de l'eau bénite et mordait à plusieurs reprises la main plaqué de fer noir comme la nuit.

Rapide observation, ce qui semblait être une créature agressif était un jeune enfant de villageois, une petite fille au cheveux blonde en fait. La ressemblance entre une enfant normal et cette... chose. Elle avait des yeux injectés de sang, ses ongles encrassés de terre était longs et acérés comme un prédateur. Sa peau était devenue presque rouge sang tellement qu'elle était brûlante. Et ses dents... digne d'un grand chat sauvage, prêt à déchiqueter la chair fraîche. Le plus marquant était son aura qui est d'une telle malfaisance digne... d'un démon. L'Immortel diagnostiqua son cas. Elle était possdé par un démon mineur, capable de prendre possession et de métamorphosé légèrement le corps de son hôte selon ses besoins. les quartoze autres doit être ausssi

Fenrir n'aperçois pas la jeune fille, mais d'un démon obscène qui encrassait la pureté de l'innocence. Une grande haine monta rapidement en Blackfeather.Il fallait donner une leçon ces démons n'oublieront jamais quand ils retourneront en Enfer.

le Corbeau ferma les yeux et se mit à prier à voix basse aux dieux du bien. Forcé à écouter les prières sacrés, la jeune possédée hurla de douleur dans un cri inhumain et se débatta de plus belle. Toujours en transe,Il coucha la fillette sur l'herbe fraiche. l'Immobilisant d'un genou, l'Immortel mis ses deux mains sur la mâchoire inférieure et supérieure. Puis il arrêta les prières. D'un coup sec et brutal, le prêtre sépara verticalement le corps de la jeune fille, tuant en elle le démon piégé par les prières. À genou et au dessus le corps qui pissait énormément de sang, un Fenrir troublés par le rituel marmonna ses adieux à l'oreille du cadavre.

Après le rituel macabre, d'autres possédés, plus armés et plus vieux que la jeune fille sortit derrière des buissons.Dans leurs yeux ensanglantées brillait la vengeance de leur camarade. Puis d'un instant, le Corbeau se mis en position de combat, prêt à se battre à mains nues. Pour les démons, c'était une provocation, vu le grand cri de guerre qu'émit les possédés. Cela va être un carnage.

Des démons, des démons, des démons!!! Mais d'où sortaient-ils? Ils ne pouvaient pas être vrais, jamais des démons ne s'aventureraient dans le domaine de la forêt, la nature même. Eux-autres préféraient se reposer en enfer, il fait bien plus chaud là-bas, mais Bodhi n'y est jamais allé et ce ne l'intéressait pas non plus. Étant dans son enveloppe immatériel, il ne pouvait ni attaquer l'ennemi, ni se défendre, mais ni se faire tuer, il ne pouvait seulement que regarder et communiquer; ce qui est essentiellement son rôle, surveiller la nature! Il ne pouvait pas appeler la nature à se défendre, les ours sont bien trop têtus pour l'écouter et les loups, ah! ils sont tellement arrogants eux-autres, sans parler de ces égocentriques petits porcs-épic. La terre n'était pas assez de bonne humeur pour lui demander de se scinder en deux afin d'écraser ses opposants dans un immense goufre. Il vint supporter son soutien moral à un arbre qui a subit des dégats, pauvre lui! Il avait perdu plusieurs branches, c'est une perte assez difficile pour ses êtres qui, eux aussi, ont besoin d'amour!

Xhylazh était parmi ces démons assoiffé de sang, lors de ça marche sans bût ceux-ci l’avait accompagné, étant eux-mêmes des amis de celui qui prenait comme père, il était à son service autre fois et en ce jours c’étais Xhylazh qui les indiquait vers la voix qui semblait être la meilleur pour tous, il les contrôlait à combattre et c’étais pas ce genre de combat qu’il menait d’habitude, il avait retiré ces gants de cuir noir et on pouvait apercevoir une série de griffe. Un sourire sadique recouvrait ces douces lèvres comme à sont habitude, c’étais son fidèles ami Anbaslam qui avait découpé en quelque seconde l’arbre à ces cotés. Le vent était fort et une odeur macabre recouvrait maintenant les lieux, Xhylazh prit paroles d’une voix grave.

-Que fais tu Anbaslam, nous ne combattons pas des êtres immortel qui ne peuvent rien nous rapporté, souviens toi les paroles de notre père, souviens toi ce qu’est un vrai combat. Ce simple Mortel nous apportera rien de bon mise à part dépenser inutilement nos forces, ce n’est pas notre raisons de vivre, ce n’est pas le chemin que notre père nous à indiquer de prendre. Partons de ce lieux pacifique, notre place n’est pas ici, allons accomplir la missions de notre père à tous !

Les démons ce retourna vers Xhylazh et acquiesça sans même dire un mot, le demi-démon lança un regard noir en direction du Corbeau.

*Ce faible Mortel, il ne peu rien m’apporter de bon, que croyait t’il faire en prenant l’un des miens entre ces griffes, il ne peut rien contre notre armé, une nouvelles ère approche et ça sera ma première victime lorsque le temps sera venue*

Xhylazh souriait encore plus en ce repliant, les démons devienne bientôt une épaisse brume, il était disparut avant même qu’une créature ou qui compte puisse toucher à l’un d’entre eux. Avant de quitter les lieux Xhylazh s’adressa au vieil homme.

-Ce n’est pas pour sauvé votre forêt pathétique que j’ai fais ça, tu devrais tout de même quitter les lieux, avant que quelque créature sanguinaire fasse leur apparitions. Ça serait dommage pour votre forêt

Termina t’il sarcastiquement avant de quitter les lieux rapidement, suivant la brume des démons qui était déjà bien avancé au loin, bientôt on aperçus que quelque branches mortes au sol et l’odeur habituelle de la forêt était revenue, le calme planait à nouveau dans cette forêt.

{OUT}

Bodhi sortit de sa cachette, il y a eu beaucoup de grabuges dans ces dernières minutes! Il s'étira la tête pour voir si tout allait bien, il n'y avait personne mis à part Fenrir Blackfeather avec la dépouille d'un démon. Autout de lui, le sol piétiné, des branches de cassés et des feuilles déplacées. Ouf! Il n'y avait pas eu tant de dégâts cette fois-ci, cela rassura grandement Bodhi.

Il fit le tour de la petite clairière, Childérick le lapin le suivait de petits bonds, la nature se réveilla et se remis à travailler, c'était l'heure de la photosynthèse, l'heure de chasser, l'heure de faire un peu de ménage dans tout cela. Les oiseaux vinrent prendre les petits brindilles d'arbres pour leurs nids, quelques petits mammifères vinrent chercher l'herbe précédemment arrachée comme repas, d'autres êtres vivants et non-vivants aidèrent en harmonie la forêt et ensemble ils dansèrent et chantèrent!

Ô mère nature, nous te remercions
De tout ton aide, nous l'apprécions
À ton plus grand bonheure, nous t'aiderons
Pour te rendre plus belle, nous travaillerons

Les oiseaux chantent et gazouillent
Pendant que les hommes se zigouillent
Le ciel est d'un bleu pur azure
Tandis qu'eux mettent de la teinture

Forêt, tu es notre raison d'être
Sans toi, le sourire ne pourrait paraître
Sans toi, le monde serait que rebellion
Sans toi, la terre serait que désolation
[...]

[FIN DU TOPIC]

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