Adel Harak

Nom: Harak

Prénom: Adel

Âge: Probablement 20 ans...

Sexe: Féminin

Race: Physiquement humaine... mais personne ne s'est vraiment demandée ce qu'elle est réellement!

Métier: Parfois esclave, parfois libre, dépendamment des jours...

Statut Social: Parfois esclave, parfois libre, dépendamment des jours...

Alignement: À vous de le découvrir...

Armes de départ: Une paire de mains délicates et de pieds fragiles.

Signes Particuliers: Certains disent qu'elle prend des teints de peau presque translucides lorsqu'elle s'élève sur une colline ou sur le bord d'un précipice, alors que le vent soulève ses cheveux et sa robe...

Description Physique: Un coup d'œil à distance suffit généralement aux gens pour constater que les cheveux de la jeune femme sont blancs comme neige. Et pourtant, ce n'est pas le cas. Le bleu pâle domine sa chevelure fine et douce. Trônant à leur tour son visage, des yeux tirant du brun jusqu'au brun foncé se voilent parfois sous ses mèches rebelles. Le corps d'Adel est fin et fragile: il se dissimule sous une robe noire. D'ailleurs, c'est le seul vêtement qu'elle porte, depuis plusieurs années, en prenant soin de le nettoyer et de réparer les bris dans celui-ci. La raison est fort simple: pourquoi un maître fournirait-il des vêtements à ses esclaves, alors que ceux-ci travaillent correctement dans ceux qu'ils ont déjà. Ce serait une perte de temps, et surtout, d'argent. Mesurant environ 5 pieds et demi, Adel pèse moins de 80 livres et ne compte généralement pas sur elle-même pour se défendre contre divers agresseurs. Ses principales options de survie se trouvent dans la cachette et la discrétion.

Description du Caractère: La plupart du temps, elle est timide et méfiante. Elle ne se permet plus de faire confiance à quiconque voudra s'approcher d'elle sans l'énerver ou la faire paniquer, suite à plusieurs erreurs du passé. Elle n'est plus vraiment dégoûtée par les taches que lui ordonne de faire son maître, même si celles-ci se résument à nettoyer un lit humide suite au passage du maître avec certaines femmes, ou à subir les élans de colère et les coups de celui-ci, suite à l'ingestion de boissons fortement alcoolisées. La gentillesse d'Adel est cachée sous son obéissance machinale: la voir agir amicalement en laissant de côté sa méfiance est rare. Ceux qui vont chercher son attention et qui l'intéresse se distinguent grandement.

Histoire:

Ah, vous voilà enfin, Seigneur Yohan. Je vous attendais, comme à mon habitude... Je suis votre plus fidèle servante, monseigneur... Le saviez-vous? Je suis très obéissante... vraiment...!

Fermes-là, femme! Tu ne me sers qu'à une chose... et tu le sais... Maintenant, prépare-moi un repas chaud. J'ai eu une rude journée...

Résignée encore une fois à retourner dans son coin, la femme se pencha vers l'avant pour saluer son maître et quitta la pièce pour disparaître dans une autre salle, plus petite et plus grossière. Cet endroit servait en même temps de chambre et de cuisine pour elle. Un endroit plutôt petit aux murs sales et en mauvais état. Le lit en pailles entassé au sol lui permettait se dormir sur autre chose que le sol froid et dur. Collées à ce tas de pailles, plusieurs boîtes de nourritures étaient entreposées quotidiennement là. C'était de cette réserve que la femme préparait les repas de son maître. Plusieurs jours séparaient le dernier ravitaillement par l'homme pour la femme. Les stocks étaient proches du vide total. Malgré cela, l'esclave put trouver quelques carottes, un bout de pain et des épices de mauvaise qualité. Un peu d'eau chaude et le tout formerait une maigre soupe pouvant sustenter le Seigneur Yohan. Il ne manquait que quelques aliments pour donner un peu de goût au liquide. Malheureusement, l'indisponibilité des ceux-ci forcerait la femme à supplier son maître à la pardonner de son incompétence à gérer la nourriture qu'il lui donnait pour cuisiner. En bref, une série de coups de rage l'attendait.

Approchant timidement de son supérieur, la servante débuta:

Seigneur Yohan... Je ne pourrai cuisiner mieux qu'une légère soupe vide de goût... Il me manque plusieurs aliments pour vous préparer un repas ch...

Je ne veux pas entendre tes excuses! Dépêche-toi de préparer un plat. J'ai faim!

Mais maître... je ne peux pas... il manque des...

Tu oses refuse d'obéir? Sais-tu la chance que tu as de me servir? Sais-tu la chance que tu as de dormir dans un lit? Sais-tu la chance que tu as de vivre hors de la pauvreté? J'ai attaqué plusieurs caravanes avec ma troupe pour te fournir de la nourriture! Le réalises-tu? Et tu oses contester mes dires? Insolente! Tu devras payer des mots!

Le bandit se leva de la chaise sur laquelle il s'était affaissé pour relaxer. Il approcha de son esclave et lui décocha un coup de poing au ventre. La femme tomba à genou et porta mains au ventre pour couvrir la douleur. Le Seigneur Yohan bondit alors sur elle comme un chien enragé. Il lui asséna plusieurs coups de pieds aux côtes, puis au ventre, et ensuite aux bras, question de lui donner une leçon. C'est alors qu'un bruit retentit dans la pièce. Le son d'un coup, sur la porte d'entrée. Yohan se retourna, à sa surprise, vers celle-ci. À peine eut-il le temps de comprendre ce qui se passait qu'un homme en armure de cuir terminait de défoncer la porte. Il portait une capuche ne dévoilant que sa bouche et son cou. Le haut de sa tête restait totalement invisible. Question de soulever un mystère sur son arrivée subite, il déclara:

Si tu répands la mort et le mal, celle-ci saura t'accueillir à grands bras lorsque tu t'y attendras le moins. Te voilà maintenant entre son souffle et celui de la vie. L'air s'imbibe de l'avidité de te voir mourir. Des âmes en peine crient vengeance à travers l'écho d'un ouragan de flèches meurtrières et enflammées s'abattant à l'instant sur les logis de tes hommes, de tes bandits. Je vengerai ces âmes, avec l'aide de mes projectiles ...

Quoi...? Qu'est-ce que sa veut dire, ce charabia? Qui es-tu, étranger? Tu oses m'importuner? Tu penses pouvoir me parler ainsi sur ce ton et sortir de cette demeure en bon état? Tu penses que c'est possible? Réponds quand je te p...

D'un habile mouvement rapide, l'homme pointa sa main vers le torse de Yohan. Aussitôt fait, trois projectiles acérés pénétrèrent dans le cadre de la porte en fonçant vers le bandit. Un premier lui transperça l'épaule, alors qu'il bloquait le 2ème. Sous le poids de la douleur, le barbare abaissa sa garde un instant. Ce court instant fut malheureusement mortel: lentement, comme si le temps s'alourdissait pour permettre au Seigneur de voir les derniers instants de sa vie, le dernier projectile commença à déchirer la chair du larynx, situé au milieu du cou. Ce nouveau blocus vers les voies respiratoires provoqua un étouffement progressif de la cible, en plus de prolonger l'hémorragie interne. Alors qu'il pensait s'endormir sous un bon repas, après avoir satisfait ses besoins sexuels sur son esclave, le maître fermait les yeux et rendait son dernier souffle sous la douleur et la confusion. Lui qui ne s'était jamais écroulé sous la douleur auparavant venait de le faire pour la première et dernière fois dans sa vie.

Ceux qui perturbent la paix qu'apportent les vents du nord à cette forêt devront en payé par un sacrifice équivalent: leur propre vie. Les Djinns de la forêt, avatar de l'air, se chargeront de le faire. Je me chargerai de le faire...

L'esclave s'était protégé la tête tout au long de la scène, non pas pour se protéger de l'étranger et de ses projectiles, mais bien pour amortir l'impact des coups brutaux du seigneur Yohan. Réalisant à l'instant que son maître gisait au sol devant elle, abattu par l'inconnu, elle releva la tête et se questionna sur la situation. Que faire? Aider le maître, ou supplier le nouveau venu de l'épargner? Un dilemme pouvant causer sa vie, ou sa mort. L'homme en armure de cuir avança vers elle, une main face à lui, deux projectiles volant autour de sa tête, comme si une magie les animait.

Je ne pourrais déduire tes intentions par ton regard, petite femme. Tu ne m'as pas l'air aussi sombre de cœur que le cadavre devant toi le fut, lorsqu'il était toujours vivant. Devrai-je t'épargner? Ou t'abattre?

Paralysée par la peur, la femme recula vers le mur. Elle réalisa qu'il se trouvait justement derrière elle. Reculer n'était pas une option disponible. Soit elle répondait à l'homme, soit elle restait là, à attendre la mort, sans dire un mot. Elle se renferma donc sur elle-même, en collant le plus possible chacun des membres de son corps, comme si elle cherchait à éviter que l'inconnu lui en brise un. Elle commença aussi à sangloter, désespérant sur son cas. Probablement que son heure approchait. La jeune femme était beaucoup trop timide pour répondre à son interlocuteur, surtout après avoir vu ce qu'il pouvait faire. Elle s'imaginait le pire scénario. Il ne la battrait pas. Il la ferait souffrit lentement. Puis, il la violerait plusieurs fois en s'amusant à la faire saigner. Il ferait d'elle un martyr et prendrait son temps pour l'achever. Une fois son plaisir personnel satisfait, qu'il se serait lassé de la maltraiter, il lui ouvrirait les veines ou l'égorgerait, question de lui faire regretter son existence, de terminer son œuvre. Du début à la fin, une souffrance totale et constante.

Pardonnez-moi... Je... je ne suis qu'une servante... Je ne voulais pas l'aider... J'obéissais... sinon le maître me frappait... Il me flagellait... Il m'arrachait la peau... Il me faisait dormir au froid, dehors, dans la forêt pleine de loups et de bêtes sauvages... Il me sodomisait... Il me violait... Il me traitait un peu mieux que mes anciens maîtres...

L'inconnu en armure abaissait lentement sa main. Les projectiles se logèrent dans son dos, probablement dans un carquois trop petit pour être vu de l'angle de l'esclave. Le Djinn d'air patienta un moment.

L'esprit du vent entend ton appel... Il reçoit ta douleur et tente d'apaiser ta souffrance... J'espère que ton cœur est pure, que tes intentions sont bonnes et que tu es sincère... Ta vie en dépend... Je te propose de te mener hors de la forêt... Il y a un village au nord d'ici, d'où le vent arrive. C'est à 2 jours de marche... Je m'assurerai de repousser les bêtes sauvage ainsi que les potentiels bandits. Tu pourras y refaire une nouvelle vie, comme tu l'entendras.

Soudainement, la femme s'arrêta de sangloter. Ébahi, elle posa ses yeux sur le visage de l'homme.

Qu'en dis-tu?

Pardonnez-moi... Je suis tellement idiote... Je... Je ne sais pas... Je ne sais pas ce que veut dire... ce mot... "Village"... S'il vous plaît, pardonnez mon impertinance...

Le Djinn d'Air comprit alors qu'elle n'avait jamais quitté la forêt, ou que très rarement. Elle avait probablement vécu comme esclave toute sa vie, dans la douleur et la servitude. Depuis sa naissance, jusqu'à aujourd'hui, en passant par son adolescence et sa jeunesse, elle n'avait enchaîné que misère et coups, que colère subite et courroux de ses maîtres, que violence et viols...

Écoute bien... Je me nomme Gwylith. Dis-moi... as-tu un nom?

Je... Je me souviens... Pardonnez-moi pour ma mémoire lente et stupide... Je me rappelle de la manière qu'utilisait la grande femme quand j'étais jeune... Celle qui me demandait de l'appeler "mair"... Elle me nommait... Kary...

"Mair"? Ta mère, tu veux dire? Bon, bon... Très bien, alors, Kary...Premièrement, cesse de me vouvoyer. En second lieu, je pense que tu as une vingtaine d'années à reprendre. Et, aussi, certains enseignements des humains que tes maîtres ont omis de t'apprendre... Je crois qu'il te faudra plus qu'une voie de sortie hors de cette forêt pour survivre dans le monde extérieur...

Pardonnez-moi m... Pardonnes-moi, mais... Je ne comprends pas...

Viens... Sortons d'ici... Tu saisiras bien assez vite... Suite moi, Kary

Le Djinn d'Air tendit sa main vers l'ancienne esclave. Celle-ci hésita, puis agrippa le puissant bras de l'homme et se releva à l'aide de celui-ci. Gênée par l'attitude gentille et amicale de son sauveur, elle rougit pour la première fois de sa vie. De près, c'était un inconnu, certes, mais un homme, aussi. Et d'une beauté assez soutenue. Il déposa délicatement ses doigts vers le poignet de Kary, conscient qu'elle était méfiante. Il la conduit lentement hors de la maison, puis sur la route. Enfin, il l'aida à monter sur son cheval personnel, et commença à marcher sur le chemin.

C'est ainsi que l'histoire de Kary et Gwylith commença. La barrière de méfiance de l'ancienne esclave se dressait haute et forte face au comportement étrangement paisible de l'homme. La semaine qui suivit leur rencontre conduit la jeune femme dans le cœur de la forêt. Alors que les bruits se faisaient très rares, quelques arbres formaient la base de l'habitation principale du Djinn d'Air. Celui-ci invita Kary à s'y reposer au chaud, entre des peaux d'animaux. Elle y dormit pendant plusieurs heures, se réveillant quotidiennement en s'imaginant que son maître allait la battre pour avoir oublié de lui préparer un repas matinal et pour avoir dormi trop longtemps. Elle se souvint alors qu'elle se trouvait en sécurité, aux bras d'un nouveau maître qui la traitait comme aucun être ne l’avait fait auparavant.

Elle commençait sa nouvelle vie.

(L'histoire ne rentrait pas en 1 poste. Voilà la petite suite )



Les semaines s'écoulaient... Peu à peu, le mur d'exclusion de Kary envers Glywith s'effondrait. Celui-ci pouvait alors l'approcher pour lui enseigner quelques connaissances de base, tel que parler normalement, ou agir comme les humains le font. Les ayant observé pendant plusieurs siècles, le Djinn d'Air pouvait expliquer à sa cohabitante de la forêt comment agir en présence de personnes humaines.

Assimilant l'information progressivement, l'ancienne esclave commença à comprendre un peu plus la monde qui l'entourait. Elle constata certaines choses par elle même, dont l'effet réchauffant des rayons du soleil sur sa peau, lorsqu'elle trouvait un coin où les arbres n'offraient pas assez d'ombre pour couvrir la lumière de la grosse boule orange. Elle découvrit aussi l'effet de la pluie sur la peau. La solidité des arbres, ainsi que le changement de couleur des feuilles selon le temps, suite aux quelques semaines passées dans la nature. Elle rapporta ses découvertes à Gwylith, qui, à son tour, lui fit découvrir la sensation du vent dans ses cheveux lorsqu'il l'aidait à grimper dans un arbre pour se rendre au dessus de celui-ci pour sentir chaque brise lui caresser les cheveux. Il lui fit découvrir les couchés et les levés de soleil. Il lui montra le ciel étoilé, la nuit.

Puis, les semaines laissèrent leur place à un premier mois... Puis, un second... Puis, un troisième... Puis une quatrième... Enfin, un cinquième... Et finalement, un sixième... C'est à ce moment que Kary subit sa première pulsion. C'était pendant une soirée calme, où le vent glissait le long des arbres pour offrir une douce chaleur aux deux individus. Ils étaient sur le dos, au sol, à regarder le couché du soleil. Il était tard. Ils relaxaient, dans l'herbe. Gwylith observait les couleurs de la grosse boule orangé, tandis que l'ancienne esclave promenait lentement ses yeux du soleil jusqu'au Djinn. Une sensation étrangère habitait son corps. Une sorte de malaise à la fois gênant et agréable. La jeune femme se redressa aussitôt, reprenant une position assise. Alerté par sa réaction anormale, l'homme reprit, lui aussi, une position assise.

Est-ce qu'il y a un problème, Kary?

Gwylith... Je... Je me sens... bizarre... J'ai une sensation que je n'ai jamais ressentie avant, juste ici, dans mon ventre...

Qu'est-ce que c'est? As-tu mangé quelque chose de douteux aujourd'hui? Tu sais que les champions aux couleurs étranges peuvent être nocif pour ta santé...

Non... Ce n'est pas sa... Je... J'aimerais... J'aimerais pouvoir m'exprimer... mais je ne sais pas ce que c'est... Gwylith... je...

Ne sachant pas comment le dire, Kary posa une main sur le torse du Djinn. Elle posa son autre main autour de son cou. Alors qu'elle rougissait, sa tête s'approcha de celle de l'homme. Tous deux échangèrent un regard, puis, attirée par une force étrange, la jeune femme colla ses lèvres aux siennes et l'embrassa pendant plusieurs secondes.

Enchaînant sur le même rythme, Gwylith arrêta le mouvement, question de réaliser ce qu'ils étaient en train de faire. Il ne bougea pas, pendant plusieurs secondes. Le cœur de l'ancienne esclave devant lui battait à plein fouet. Le Djinn d'Air déposa de nouveau ses lèvres sur celles de l'humaine. Il posa ses mains le long de sa taille, positionnant le haut de son corps au dessus de celui de la femme. Il força lentement celle-ci à s'adosser sur le sol. L'union des deux êtres débuta à ce moment. Pensant que la sensation reviendrait au même que lorsque ses maîtres abusaient d'elle contre son gré, Kary semblait hésitante à laisser l'homme qui faisait battre son cœur agir comme bon il voulait. Sous ses mouvements répétitifs, l'ancienne esclave comprit qu'il agissait avec modération et qu'il ne tentait pas de la forcer à faire quoi que ce soit. À sa grande surprise, elle ne tenta pas de retenir le Djinn.

Pendant plusieurs dizaines de minutes, leur union dura. Puis, il achemina sa semence en elle, et l'union fut total.



Le temps s'écoula... La vie continuait d'avancer, tel le vent entre les arbres de la forêt. 12 mois s'étaient écoulés depuis que les deux êtres s'étaient adonnés à satisfaire la premières pulsion de Kary. De son ventre était née une petite fille, sans cheveux, aux yeux adorables. Pour la première fois de sa vie, la mère vivait une vie stable, agréable, et voyait la fragilité de la vie à l'aube de son cheminement à travers le temps et les évènements qui envahiraient son histoire personnelle.

Je suis donc... sa... mère?

Et je suis le père... le père de cet enfant... D'ailleurs, tu devrais lui trouver un nom

Je ne sais pas... Je doute d'être apte à lui trouver un nom... Aurais-tu des propositions?

Dans l'ancien langage des guerriers Djinn, le mot "Adel" signifiait "fille", tandis que le mot "Harak" signifiait "Vent". Que penserais-tu de "Fille des vents"? Adel Harak.

L'air m'apaisse... Elle me réchauffe, me détens... Elle est partie intégrale de la nature. Ce nom lui donnera probablement la bénédiction de l'esprit naturel du vent.. Tu seras donc, à partir de maintenant, Adel Harak. Ma petite fille, ma ''Fille des vents''...

Adel Harak... le nom de la "Fille des Vents"... l'union d'un Djinn d'Air et d'une humaine. Et, elle grandit... Elle s'éleva sous l'aile du temps en une petite fille pouvant marcher et s'amusant avec son père. Et, encore une fois, les semaines laissèrent place aux mois... puis aux années. Puis une autre année... et une autre... et une autre... et encore une... Adel grandit encore et encore...

Les années continuèrent de s'écouler. La vie dans la forêt se faisait paisible, sans danger et stable. Mais, cette stabilité prit fin durant la dernière journée familiale d'Adel. Alors que la jeune fille se cachait dans la forêt, en échappant à son père, lors d'un jeu, elle patienta quelques minutes. Puis, un quart d'heure. Enfin, 30 minutes... Ce fut assez. Elle se déplaça furtivement vers sa maison. En s'accroupissant, elle était sure de pouvoir échapper à la vue de son père, s’il la cherchait encore, au cours de leur jeu. Lentement, mais surement, elle atteint un arbre lui offrant une bonne vue sur l'habitation principale. De son angle de vue, elle voyait sa mère. Elle faisait une sieste dans une position étrange, comme si elle cherchait à dormir en s'adossant à plusieurs flèches plantées autant dans sa poitrine/dans son ventre que dans le mur, laissant couler des flots de liquide rouge.

Sans comprendre ce qui se passait, la fille approcha de la maison. Elle remarqua qu'il y avait du mouvement à l'intérieur. Un homme fut projeté à l'extérieur, suivit du même liquide rouge s'écoulant des projectiles dans Kary. Adel trouva le nouveau jeu de ses parents amusant. Elle entra dans la maison et y découvrit son père, agenouillé de force par 3 personnes exerçant une pression sur ses épaules. Un quatrième homme lui faisait face, une épée en main.

Alors? Qu'avons-nous ici... Un homme pouvant lancer des projectiles à distance? Comment fais-tu? Un sorcier? Un disciple de la chasse par magie?

Crachant un filet de sang sur l'homme à l'épée, Gwylith tenta de lui assener un coup de poing, mais il ne put se défaire des 3 autres hommes. Adel prit alors la parole:

Papa, qu'est-ce que les grandes personnes font ici?

L'homme à l'épée se retourna vers la petite fille. Il se mit à rire, approchant d'elle. Il se pencha vers celle-ci, et ordonna, d'un geste de la main, d'égorger le Djinn d'Air. Maitrisé par 2 des trois hommes, un autre passa une dague sur son cou et lui découpa une partie de la trachée, carrefour des voies respiratoires. S'affaissant dans un marre de son propre sang, le Djinn cessa de bouger après quelques dizaines de secondes.

Papa? Qu'est-ce qui se passe?

Emmenez là... Une esclave de plus, sa ne se refuse pas...

Dans un rire sadique, le bandit quitta la maison. Les trois autres hommes saisirent Adel et l'assommèrent sur un des arbres faisant office de mur. Ils observèrent une dernière fois le Djinn. Talentueux manipulateur de l'air, celui-ci avait réussi à détruire un groupe de bandit à la solde du Seigneur Yohan, en les prenant par surprise, mais il n'avait su repousser qu'un seul des 5 bandits l'ayant pris par surprise à leur tour. Un fâcheux hasard qu'ils se soient perdus en forêt et soit tombé par chance sur Kary qui revenait chez elle, après avoir fait un tour sur le « toit » des arbres pour sentir de nouveau le vent lui frapper les cheveux.

Destinées à être esclave, Adel subit le même sort que sa mère, excluant le début de son enfance: devenir servante pour des bandits. Trainée dans ce cercle vicieux, la jeune enfant subirait les mêmes abus que sa mère. Dans la souffrance et dans le chaos, elle vivrait et devrait survivre. Dans le mal et dans la peine, elle devrait surpasser sa souffrance. Dans la douleur et dans la haine, elle grandirait, pour ensuite, peut-être, avec de la chance, échapper aux coups des 4 hommes lorsqu'ils voudraient se divertir, échapper aux viols consécutifs et aux orgies qu'ils la feraient subir, et échapper à la maltraite acharnée du groupe masculin envers elle.

Qui sait... le groupe n'a jamais donné de nouvelle à qui que ce soit, d'où ses activités louches et la disparition de certaines caravanes marchandes. Peut-être qu'Adel n'est plus des leurs...

Autre: /

Comment avez-vous connu le forum? Une amie m'en avait parlé, et j'ai décidé d'y faire un tour, 2 semaines plus tard xD

Salut, moi qui haie donner des rang A, tu est surement une des celles qui ne mérite le plus donc voila ton rang A ^^ j'espère que tu va bien aimer le forum

hey hey hey pas de favoritisme monsieur l'assassin qui pleure.

navré, chère Adel, mais vous lui faites surement penser à sa dulcinée qui est décédée. veuillez l'excuser.

Lol très drole Sreith, et il n'y a aucune preuve qu'elle est morte ^^ sinon mon personnage serais beaucoup plus triste voyons ^^ sinon je ferme se topic désoler pour tous ceux qui voulait lui dire bienvenue sur sa fiche.

Voilà rang ajouté,

Bon RP

[Pourquoi tu as ferme le topic? Il n'y avait aucunen raison valable...]